Caché sur le flanc des montagnes de Baldor se trouve un village. Celui-ci, enfoui de moitié dans une gigantesque mine, abrite plusieurs peuples. Des elfes, des satyres, des faunes, des minotaures. Mais, surtout, des nains. Ceux dans le besoin y trouveront un refuge. Un foyer. Une maison. Certains de ses habitants sont de simples paysans, des marchands, des mineurs.

Des personnes simples, sans bagages. Mais d'autres, cependant, ont un tout autre passé. Par exemple, la bibliothécaire est une Vampire ayant trouvée refuge à Svandalen après que ses parents apprirent son orientation sexuelle et l'ayant chassée de chez eux. Ou encore le chef des mineurs, un minotaure ayant un lourd passé d'assassin. Aujourd'hui, il s'est reconverti dans le piochage. Chaque habitant a ses qualités, comme ses défauts. Un peu comme tout le monde, d'ailleurs. Sachez que nous vous accepterons, que vous soyez gros, petit, grand, filiforme.

Que vous ayez un passé violent ou sans intérêt. Tout ce que l'on vous demande est de participer à la vie du village, afin de le faire s'aggrandir, qu'il puisse accueillir d'autres gens en son sein. Vous pourrez y voir ce que vous voudrez: refuge, maison, abri temporaire. Nous vous accepterons, peu importe que vous y restiez longtemps ou que vous ne soyez que de passage. Svandalen, c'est plus qu'un village, c'est une véritable famille.

Ça, c'est ce qui se dit à travers les terres de Dùralas. Mais, est-ce vraiment la réalité ? Est-ce ainsi, que tous sont traités ? Mon nom est Marwaen et moi, je vais vous raconter comment les gens y sont réellement traités. Si vous êtes différents d'eux, ils vous mettent à l'écart. Ils vous maltraitement, ne vous inclue pas dans les activités du forum, vous brimes... Ils vous brisent, petit à petit. Ils ont pour dire que tout devrait être fait droit et que tous devraient suivre la même voie. C'est en fait des gens étriqués et étroits d'esprits qui veulent vous dictez votre comportement et tout ceux ne les suivant pas disparaissent mystérieusement les uns après les autres. De nos jours, il y a eu tellement de disparition que je crains pour la vie de mes parents. J'essaie de les convaincres, chaque jour, de quitter ce foutu village de merde, mais ils ne veulent pas en partir. Ils disent qu'ils les ont accueillis alors qu'ils étaient sans le sous et sans abri ni toit. Mais le village vaut-il vraiment la peine qu'ils risquent sans cesse leur vie ? PEnsez-vous réellement que les villageois se contentront de leurs taper sur les doigts, alors que les autres, eux, sont sans doutes morts dans d'atroces souffrances ? Je n'y crois pas trop, voyez-vous. Si vous lisez ces quelques lignes, c'est que je suis morte, ou alors que je me suis enfuie de cet endroit de taré. Mais, sans argent, vais-je vraiment réussir à survivre, seule, dans un monde que je ne connais pas encore ?